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Par Ladyfara le 28 Mars 2016 à 20:16Non, se disaient maintenant les frères gitans, leurs vies n'étaient pas si misérables. Ils n'étaient pas les plus pauvres. Ils n'étaient pas des rampants sans feu ni lieu, puisqu'ils avaient des camions, des caravanes, et de belles femmes qui portaient de jeunes enfants. Que pouvait-on demander de plus à la vie ?
Alice Ferney
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Par Ladyfara le 25 Mars 2016 à 23:49Les heures sont des fleurs l'une à l'autre enlacées, ne les effeuillez pas plus vite que le temps.
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Par Ladyfara le 17 Mars 2016 à 23:49Cette nuit me plaisait. Les choses grandissent la nuit, mon imagination ouvre ses portes, les idées préconçues s'évanouissent. On cherche parfois le paradis aux mauvais endroits. Alors qu'on l'a à ses pieds. Ou dans son lit.
Bob Dylan
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Par Ladyfara le 16 Mars 2016 à 01:39
Vous voyez le monde. Vous le voyez comme moi. Ce n'est qu'un champ de bataille. Des cavaliers noirs partout. Un bruit d'épées au fond des âmes. Eh bien, ça n'a aucune importance. Je suis passé devant un étang. Il était couvert de lentilles d'eau — ça oui, c'était important. Nous massacrons toute la douceur de la vie et elle revient encore plus abondante. La guerre n'a rien d'énigmatique — mais l'oiseau que j'ai vu s'enfuir dans le sous-bois, volant entre les troncs serrés, m'a ébloui. J'essaie de vous dire une chose si petite que je crains de la blesser en la disant. Il y a des papillons dont on ne peut effleurer les ailes sans qu'elles cassent comme du verre. L'oiseau allait entre les arbres comme un serviteur glissant entre les colonnes d'un palais.
L'homme-joieChristian Bobin
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Par Ladyfara le 13 Mars 2016 à 00:42
Le cœur d'une femme est un océan secret
Titanic
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Par Ladyfara le 26 Février 2016 à 19:36Tout ce qu'il y avait dans ton regard, dans tes paroles, dans le son de ta voix, dans tes baisers, dans tes caresses, les anges seuls pourraient le redire. Quand tu m'as quitté, j'étais enivré ;je t'ai suivie des yeux, sans sortir de la chambre, à travers les rues et les murailles ;il me semblait que je te voyais comme une forme lumineuse et heureuse. Il me restait quelque chose, en effet, de l'éblouissement de ta présence. Peu à peu cependant, ce beau soleil de joie s'est éteint dans mon cœur, j'ai regardé autour de moi, et je suis redevenu triste ;– tu n'étais plus là.
Lettre à Léonie d'Aunet de Victor HugoVictor Hugo
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