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« Ne permets point que le pauvre et le vieillard soient rudoyés par le geste et la parole. »
Aménémopé
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Je suis égoïste, impatiente et peu sûre de moi. Je fais des erreurs, je suis hors de contrôle et parfois difficile à gérer. Mais si vous ne pouvez pas me supporter pour le pire, nul doute que ne vous me méritez pas pour le meilleur
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Les sirènes
Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les îlots, ...
Une harpe d'amour soupirait, infinie
Les flots voluptueux ruisselaient d'harmonie
Et des larmes montaient aux yeux des matelots.Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les rochers,
Une haleine de fleurs alanguissait les voiles
Et le ciel reflété dans les flots pleins d'étoiles
Versait tout son azur en l'âme des nochers,Les Sirènes chantaient... Plus tendres à présent,
Leurs voix d'amour pleuraient des larmes dans la brise,
Et c'était une extase où le coeur plein se brise,
Comme un fruit mûr qui s'ouvre au soir d'un jour pesant !Vers les lointains, fleuris de jardins vaporeux,
Le vaisseau s'en allait, enveloppé de rêves
Et là-bas - visions - sur l'or pâle des grèves
Ondulaient vaguement des torses amoureux.Diaphanes blancheurs dans la nuit émergeant,
Les Sirènes venaient, lentes, tordant leurs queues
Souples, et sous la lune, au long des vagues bleues,
Roulaient et déroulaient leurs volutes d'argent.Les nacres de leurs chairs sous un liquide émail
Chatoyaient, ruisselant de perles cristallines,
Et leurs seins nus, cambrant leurs rondeurs opalines,
Tendaient lascivement des pointes de corail.Leurs bras nus suppliants s'ouvraient, immaculés
Leurs cheveux blonds flottaient, emmêlés d'algues vertes,
Et, le col renversé, les narines ouvertes,
Elles offraient le ciel dans leurs yeux étoilés !...Des lyres se mouraient dans l'air harmonieux
Suprême, une langueur s'exhalait des calices,
Et les marins pâmés sentaient, lentes délices,
Des velours de baisers se poser sur leurs yeux...Jusqu'au bout, aux mortels condamnés par le sort,
Choeur fatal et divin, elles faisaient cortège
Et, doucement captif entre leurs bras de neige,
Le vaisseau descendait, radieux, dans la mort !La nuit tiède embaumait...Là-bas, vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie
Et la mer, déroulant ses vagues d'harmonie,
Étendait son linceul bleu sur les matelots.Les Sirènes chantaient... Mais le temps est passé
Des beaux trépas cueillis en les Syrtes sereines,
Où l'on pouvait mourir aux lèvres des Sirènes,
Et pour jamais dormir sur son rêve enlacé.Albert SAMAIN (1858-1900)
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Héros
Moi
Je serai roi
Et toi
Tu seras reine
Bien que rien ne
Les chassera
Nous pouvons les battre
Juste pour un jour
Nous pouvons être des héros
Juste pour un jour
Et toi
Tu peux être méchante
Et moi
Je vais boire tout le temps
Car on est amoureux
Et c'est un fait
Oui, nous sommes amoureux
Et c'est comme ca
Bien que rien ne
nous maintiendra ensemble
Nous pourrions voler du temps
Juste pour un jour
Nous pouvons être des héros
Pour l'éternité
Qu'en dirais-tu ?
Je
Je voudrais que tu saches nager
Comme les dauphins
Comme les dauphins savent nager
Bien que rien ne
Nous maintiendra ensemble
Nous pouvons les battre
Pour l'éternité
Oh Nous pouvons être des héros
Juste pour un jour
Moi
Je serai roi
Et toi
Tu seras reine
Bien que rien ne
Les chassera
Nous pouvons les battre
Juste pour un jour
Nous pouvons être des héros
Juste pour un jour
Moi
Je peux me rappeler
Debout
Près du mur
Et les fusils
Tiraient au dessus de nos têtes
Et on s'embrassait
Comme si rien ne pouvait tomber
Et la honte
Etait de l'autre coté
Oh nous pouvons les battre
Pour toujours
Alors Nous pourrons être des héros
Juste pour un jour
Nous pouvons être des héros
Juste pour un jour
Nous pouvons être des héros
Nous ne sommes rien
Et rien ne nous en empêchera
Peut-être sommes nous allongés
Alors tu ferais mieux de ne pas rester
Mais nous pourrions être plus en sécurité
Juste pour un jour
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